IL ETAIT UNE FOIS LA DEMOCRATIE
Je suis toujours étonné d'entendre ou de voir de nouveau qualificatifs pour la démocratie. Un peu comme s'il y en avait plusieurs ou si l'on devait se trouver une excuse pour penser autrement.
On peut définir la démocratie comme NAPOLEON: « C'est quand tout le monde pense comme moi », ou comme le Dictionnaire: « gouvernement où le peuple exerce la souveraineté ».
Je préfère y voir une profonde valeur inaliénable et inaltérable fondée sur un intense respect des autres incitant à écouter pour mieux comprendre afin que les décisions pleinement issues de la démocratie redonnent un vrai sens à la devise: "LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE".
Se mettre à la place des autres avant de prendre une décision qui concerne une collectivité devrait être, non seulement une obligation, mais une culture.
C'est la meilleure manière de mesurer la portée de ce qui va être envisagé et les conséquences qui vont en découler.. C'est aussi une bonne façon de respecter les électeurs qui, en se rendant aux urnes, ont fait confiance au candidat de leur sensibilité pour ne pas détourner leurs suffrages en décidant sans eux ou à leur insu.
Je considère, mais cela n'engage que moi, que les faux semblants destinés à une démocratie de façade sont une trahison qui devrait être sanctionnée. On ne vote pas pour être dupés, on élis pas des leurres. Et si la démocratie passait d'abord par l'honorabilité?
Joël MASSUARD